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  • Manifestation Des Batons dans les Roues. 27 Septembre 2011.


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    Journée nationale d’actions du 27 septembre : 90% de la population et 40 villes réunies pour dire NON aux dérogations !

    Dans le cadre de la sa campagne « Des bâtons dans les roues », l’Association des paralysés de France (APF) se mobilise partout en France mardi 27 septembre 2011 pour dire pour dire « Oui à la conception universelle ! Non aux dérogations ! ».

    La loi Paul Blanc et la proposition de loi Eric Doligé vident la loi handicap et le délai de 2015 de leur sens en autorisant les possibilités de dérogations à l’accessibilité sur les bâtiments neufs et existants.

    Selon un sondage IFOP / APF, 1 Français sur 3 a des difficultés d’accessibilité ; 90% des Français considèrent que les objectifs de la loi handicap de 2005 sont prioritaires et doivent être atteints ; et 91% de la population considèrent que l’accessibilité est un enjeu de société qui concerne tout le monde et sur lequel il faut investir. Et la mobilisation des Français ne s’arrête pas là : plus de 28 000 personnes ont signé la pétition pour dire « Oui à la conception universelle ! » sur www.desbatonsdanslesroues.org et des dizaines de députés et sénateurs se sont engagés à défendre le principe d’accessibilité universelle.

    Mais l’Etat et les pouvoirs publics n’ont que faire de l’opinion des Français ! En élargissant les possibilités de dérogations sur les bâtiments neufs et existants, ils ont ont cédé aux pressions des lobbies et des promoteurs immobiliers. Les pouvoirs publics ne prêtent aucune attention aux préoccupations des Français alors que près de la moitié d’entre eux estime que l’accessibilité concerne tout le monde.

    La France, qui a déjà un retard considérable dans le chantier de l’accessibilité, vit désormais un retour en arrière de près de 40 ans, imposé par les décideurs publics. Cette entrave à la liberté de circuler ne peut plus durer et l’APF appelle tous les citoyens révoltés par cette situation à se mobiliser lors de la journée nationale d’actions mardi 27 septembre.

    Ø Sondage IFOP / APF : « Les Français et l’accessibilité »

    L’étude réalisée par l’IFOP pour l’APF est sans appel : l’immense majorité des Français est consciente de l’enjeu de société que représente l’accessibilité et juge qu’il reste encore beaucoup à faire ! L’Etat serait-il le seul à n’avoir toujours pas compris ce message ?

    En effet, la quasi-totalité des Français (plus de 90%) juge que l’accessibilité est un domaine dans lequel il reste beaucoup de progrès à accomplir et considère qu’il faut investir dans cet enjeu qui touche tout le monde et pas uniquement les personnes en situation de handicap. De plus, l’immense majorité des Français pensent que les objectifs de la loi de 2005 sont prioritaires et doivent être atteints afin que la France soit accessible en 2015. Pour finir, 2 Français sur 5 déclarent que chaque citoyen est susceptible de rencontrer des difficultés d’accessibilité dans sa vie, et près de 1 Français sur 3 a souvent rencontré des problèmes d’accessibilité. Concernant l’implication des pouvoirs publics, 60% des Français considèrent que l’enjeu n’est pas bien pris en compte.

    Ces chiffres sont clairs : les Français ne sont pas dupes ! Les promesses et les prétendues bonnes intentions des politiques ne trompent personne. Les Français, tous concernés par cet enjeu de société, constatent l’indifférence et l’abandon de ce chantier par les pouvoirs publics.

    Ø 27 septembre 2011 : 40 villes réunies pour dire leur colère !

    Face à ces attaques répétées et discriminantes envers les personnes en situation de handicap et leur famille, des manifestations sont organisées dans près de 40 villes partout en France. Paris, Lyon, Marseille, Lille, Strasbourg, Montpellier, Nantes, Orléans, Tours, Bordeaux, Poitiers, Caen, Nice, etc. : tous se mobilisent pour dire « Oui à la conception universelle ! Non aux dérogations ». Ainsi des marches vers les préfectures, des opérations de sensibilisation de l’opinion publique par la signature de pétition, des actions de protestation et d’interpellations des parlementaires auront lieu dans toute la France.

    Focus sur Paris : l’enterrement de la loi handicap de 2005 !

    A Paris, un rassemblement est prévu de 10h30 à 13h, à côté du Sénat, place Paul Claudel (devant l’entrée du jardin du Luxembourg). Près de 200 personnes en deuil sont attendues pour assister à l’enterrement de la loi handicap de 2005 par les lobbies et parlementaires.

    Jean-Marie Barbier, président de l’APF, prendra la parole pour dénoncer les attaques contre l’accessibilité universelle. Un mur, le mur du « Non aux dérogations ! » reprendra les noms des 28 000 signataires de la pétition « Des bâtons dans les roues ».

    Contact presse :

    Evelyne Weymann : 01 40 78 56 59 - 06 89 74 97 37

  • Initiative de la DD32 de l'APF

    sudouest.jpg(Article paru dans Sudouest.fr)

    Des bâtons dans les roues des fauteuils

    Cela fait deux ans qu'Anne-Marie Nunes, infatigable représentante départementale de l'Association des paralysés de France, s'alarme régulièrement des tentatives de certains élus pour introduire des dérogations dans la loi sur l'accessibilité de 2005, afin d'annuler les articles qui prévoient notamment les modalités d'accessibilité et les échéances.

    Cette fois-ci, elle ne s'alarme plus, elle fulmine. Et avec elle, les 250 adhérents de l'APF gersoise qui préparent une action symbolique et néanmoins coup-de-poing pour la semaine prochaine, histoire de réveiller les consciences endormies. Alors qu'une première tentative sénatoriale pour édulcorer la fameuse loi de 2005 prévoyant l'accessibilité de la voirie, des bâtiments neufs et anciens ainsi que des transports, aux personnes à mobilité réduite, a été fermement invalidée par le Conseil constitutionnel en juillet dernier, voilà qu'un autre sénateur s'est piqué d'un rapport redéfinissant l'accessibilité et renvoyant surtout aux calendes grecques l'échéance qui avait été initialement fixée à 2015.

    Cerise sur un gâteau déjà difficile à avaler, le président de la République vient de demander à ce que ce rapport devienne une proposition de loi. « Alors qu'il avait affirmé le 8 juin dernier, lors de la 2e Con- férence nationale du handicap, qu'il ne toucherait pas à la loi de 2005 et ne céderait pas sur l'é- chéance de 2015 », s'insurge Anne-Marie Nunes, qui a bien sûr prévu de décliner localement la journée d'action nationale prévue le mardi 27 septembre prochain pour défendre la loi de 2005 dans laquelle 10 % de la population fondaient tant d'espoirs…

    « C'est d'autant plus râlant que beaucoup de communes intégraient peu à peu la loi de 2005 dans leurs travaux. C'est mettre un coup d'arrêt à ce qui s'était enfin mis en branle », regrette la déléguée départementale.

    Rue de Moles mardi prochain

    Mais la partie n'est pas perdue et rue des Canaris hier, au siège de l'antenne gersoise des paralysés de France, personne n'économisait sa salive pour coller des timbres sur les enveloppes destinées aux 463 maires du département, mais aussi aux sénateurs, députés, conseillers généraux et régionaux.

    « Nous avons écrit à tous les élus pour qu'ils viennent nous soutenir mardi prochain à Auch, lorsqu'à 11 heures, rue Arnaud-de-Moles, entre la préfecture et la cathédrale, nous inaugurerons un monument dédié à l'accessibilité universelle. Et nous les compterons ! » prévient Anne-Marie Nunes. Outre les élus locaux, l'APF gersoise compte aussi plus largement sur une mobilisation citoyenne. « Le handicap peut toucher tout le monde, n'importe quand, du jour au lendemain. Et l'accessibilité ne concerne pas seulement les handicapés, mais aussi les personnes âgées, les parents avec une poussette, celui qui s'est cassé la jambe au ski… », énumère la déléguée départementale qui ne manquera pas de faire l'appel mardi prochain, à 11 heures.

     

    (Article paru dans Ladepeche.fr)

    La Loi sur l'accessibilité est en danger

    Mardi 27 septembre, à 11 heures, l'association des paralysés de France (APF) « inaugurera un monument dédié à l'accessibilité universelle, rue Arnaud de Moles, aux abords de la préfecture ». Représentante de la délégation du Gers, Anne-Marie Nunes, invite à y participer tous les Gersois qui se sentent concernés par la « remise en question des principes fondamentaux de la loi handicap du 11 février 2005 ». Après les dérogations aux obligations d'accessibilité des bâtiments neufs, l'APF réagit vigoureusement au rapport du sénateur Doligé qui remet en cause la loi et se dit consternée que le président de la République envisage que ce rapport devienne proposition de loi. « Une annonce inacceptable » qui a conduit l'APF 32 à alerter par lettre tous les élus du département. « Il faut demander à l'État de donner aux communes les moyens de financer l'accessibilité comme cela a été prévu. Les handicapés sont aussi des électeurs et, nous compterons les élus qui seront à nos côtés mardi matin pour dénoncer les dangers qui pèsent sur l'accessibilité ».

    On estime que le handicap touche 10 % de la population.

  • Initiative de la DD11 de l'APF

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    (Article paru dans Midilibre.fr)


    Carcassone Handicap: des engagements pour faciliter l'accessibilité

    L’accès des personnes handicapées aux bâtiments et lieux publics est un des grands combats de l’Association des paralysés de France (APF). Vendredi, au grand foyer de Capendu, son assemblée départementale a été l’occasion de faire le point sur les avancées dans ce domaine, dans l’Aude, qu’il s’agisse de rampes d’accès ou de carrefours aménagés.

    A Carcassonne, où une commission accessibilité a été mise en place en mai 2010, la mise aux normes de la voirie progresse et un diagnostic préalable à des travaux a été réalisé sur les bâtiments municipaux (lire ci-dessous). A Narbonne aussi, de gros efforts ont été accomplis dans ce sens.

    Dans les deux cas, sous l’impulsion d’élus, par ailleurs impliqués dans la cause du handicap. "A Carcassonne, l’élue en charge du handicap n’est autre que la directrice départementale de l’APF, Frédérique Galbez. A Narbonne, son homologue, Georges Abamonte, est lui-même handicapé", note Roger Joulia, représentant du conseil départemental de l’association. "Mais il ne faudrait pas que les avancées viennent uniquement de personnes directement concernées". Car si plusieurs villes audoises sont désormais engagées en faveur de l’accessibilité aux personnes handicapées, telles que Limoux et Castelnaudary, chacune dotée d’une commission ad hoc, d’autres "se font tirer l’oreille, rappelle Frédérique Galbez, alors qu’à partir de 5 000 habitants, la loi impose aux communes la création d’un plan accessibilité voirie".

    Une question qui touche d’ailleurs un public bien plus large que les seules personnes souffrant d’un handicap. "Cela concerne aussi les personnes âgées à mobilité réduite ou les mères de famille avec une poussette. Tous doivent pouvoir avoir accès à la mairie, à la poste, aux commerces...".

     

     

    (Article paru dans l'indépendant.fr)

    L'accessibilité gagne du terrain dans l'Aude

    L'accès des personnes handicapées aux bâtiments et lieux publics est un des grands combats de l'Association des paralysés de France (APF). Hier, au grand foyer de Capendu, son assemblée départementale a été l'occasion de faire le point sur les avancées dans ce domaine, dans l'Aude, qu'il s'agisse de rampes d'accès ou de carrefours aménagés.

    Des élus concernés

    A Carcassonne, où une commission accessibilité a été mise en place en mai 2010, la mise aux normes de la voirie progresse et un diagnostic préalable à des travaux a été réalisé sur les bâtiments municipaux (lire encadré). A Narbonne aussi, de gros efforts ont été accomplis dans ce sens. Dans les deux cas, sous l'impulsion d'élus, par ailleurs impliqués dans la cause du handicap.

    "A Carcassonne, l'élue en charge du handicap n'est autre que la directrice départementale de l'APF, Frédérique Galbez. A Narbonne, son homologue, Georges Abamonte, est lui-même handicapé", note Roger Joulia, représentant du conseil départemental de l'association. "Mais il ne faudrait pas que les avancées viennent uniquement de personnes directement concernées".

    Car si plusieurs villes audoises sont désormais engagées en faveur de l'accessibilité aux personnes handicapées, telles que Limoux et Castelnaudary, chacune dotée d'une commission ad hoc, d'autres "se font tirer l'oreille, rapelle Frédérique Galbez, alors qu'à partir de 5 000 habitants, la loi impose aux communes la création d'un plan accessibilité voirie".

    Une question qui touche d'ailleurs un public bien plus large que les seules personnes souffrant d'un handicap. "Cela concerne aussi les personnes âgées à mobilité réduite ou les mères de famille avec une poussette. Tous doivent pouvoir avoir accès à la mairie, à la poste, aux commerces...".

    Hier, à Capendu, l'APF de l'Aude avait convié à son assemblée Jean-Marie Coll, administrateur de l'association, ainsi que Martine Galibert, de la Direction départementale des territoires et de la mer, en tant que présidente de la commission départementale d'accessibilité

     

  • Initiative des DD 04 et 05 de l'APF

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    (Article paru dans Alpes1.com)

    Alpes du Sud - Parce-que prendre les transports en commun lorsqu’on est une personne handicapée est un casse-tête quotidien, l’APF des Alpes du Sud veut sensibiliser le public pour la Semaine européenne de la Mobilité démarre ce vendredi, et se tient jusqu’au 22 septembre. L’Association des paralysés de France mène par exemple des « testings » dans les bus à Gap et Digne-les-Bains et lance un appel aux volontaires.

    Pour pouvoir monter dans un car en fauteuil roulant c’est tout une méthodologie, il faut que le bus se rapproche d’un trottoir, pour qu’une passerelle électrique sorte.

    Mais, même si les bus sont équipés, ce n’est pas toujours gagné. Nicolas, Gapençais de 18 ans prend souvent le bus en fauteuil. « C’est vraiment un casse-tête parce que l’arrêt de mon domicile n’est pas accessible. Il manque un trottoir. Je demande à mon entourage de m’aider. Le chauffeur, lui, il ne veut pas descendre la rampe même s’il n’y a pas de trottoir, parce qu’il n’a pas le droit. »

    La Ville de Gap reconnait que nous tout n’est pas encore parfait, notamment en secteur rural, mais un bus spécial devrait renforcer le réseau à l’horizon 2012. « Ce sera un petit bus adapté et qui, sur réservation, du matin pour l’après-midi ou de la veille pour le matin, permettra un transport à la demande du domicile de la personne à l’arrêt de bus ou de l’arrêt de bus non accessible à l’arrêt de bus non accessible », explique Chantal Rapin, élue déléguée au handicap et à la santé.

    Le responsable de l’APF dans les Alpes du Sud en profite aussi pour lancer un appel aux volontaires afin d’accompagner les personnes à mobilité réduite jusqu'aux arrêts de bus ou aux gares. Pierre-Léon Vitoux.

    « Il y a un besoin d’accompagnement qui peut se faire soit à pied, soit en voiture, etc. Dans cette phase là, un des outils de promotion du transport en commun c’est de mettre à disposition de ces personnes un petit réseau de volontaires qui soit éparpillé dans le département et particulièrement dans les zones rurales. On cible vraiment les gens qui sont déjà des utilisateurs des transports en commun, soit pour leur vie professionnelle, soit pour leur vie quotidienne. » Un véritable enjeu, puisque l’APF rappelle que 10% des personnes en France ont besoin d’un moyen de transport adapté.

    L’Association des paralysés (APF) de France compte près de 250 adhérents dans les Alpes du Sud. Les associations de Prévention routière des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence vont aussi proposer des animations pour la Semaine européenne de la Mobilité dans les collèges de L’Argentière, Serres et à l’Ecole internationale de Manosque. Des ateliers de conduite éco-citoyenne vont aussi avoir lieu à Gap et Manoque. Toutes les précisions sur le site internet : « agissons.developpement-durable.gouv.fr ».